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Yvonne

Yvonne

Yvonne (25) a été brûlée par une bougie à l’âge de 5 ans. "Comme j’étais petite, je n’ai jamais dû faire le deuil de mon physique et de ma vie avant l’accident. A l’hôpital, le personnel était super-présent et très attentif. Comme je suis touchée dans ma féminité, ce n’était pas évident en tant que jeune fille, mais je ne me suis jamais cachée. Il ne faut pas donner d’interprétation négative aux regards des gens. Lorsqu’on s’accepte tel qu’on est et qu’on ne cache pas ses cicatrices, les autres focalisent plus sur la personne, et moins sur les brûlures. Toutefois, c’est un travail de tous les jours d’apprendre à s’aimer tel qu’on est."

Daniel

Daniel

Daniel (61) s’est brûlé en versant du méthanol dans le feu ouvert. “A la cure de Spa, j’ai rencontré une autre patiente, Solange. C’était le coup de foudre. Après les plaisanteries est né l’amour. Solange m’a rendu ma joie de vivre, elle est vraiment mon rayon de soleil. On se soutient beaucoup, on essaie de se passer de l’énergie positive. Nous comprenons tous les deux ce que ça signifie que d’avoir des brûlures … la douleur, le long chemin à parcourir. Le fait d’être ensemble nous rend plus forts.”

Enver

Enver

Enver (52) s’est brûlé en 2011 en coupant un fil d’électricité. "Au départ, c’était très difficile. Mon épouse et moi-même ont tous les deux perdu courage. Finalement, c’est grâce aux enfants qu’on a réussi à tenir bon. L’accident a encore plus soudé notre famille. J’ai la chance d’être vivant et d’avoir pu conserver mes yeux, même s’ils sont touchés. Cependant, c’est dur de ne plus pouvoir travailler. Pour m’occuper, j’ai acheté des poules et des chats, et je fais aussi du jardinage. Ça me donne de l’énergie, ça me fait bouger. Tous les voisins me connaissent et me soutiennent. Je suis le jardinier attitré du quartier."

Pascale

Pascale

Pascale (60) roulait à vélo quand un camion l’a percutée, lui écrasant la jambe droite et le bassin. "Ce sont mes enfants, mon compagnon, ma famille et mes amis qui m’ont donné la force, le courage, la patience de tenir le coup pendant ces dix longs mois passés au Centre des Brûlés. Je remercie de tout cœur le personnel soignant pour leurs encouragements et leur générosité de cœur. Sans toutes ces personnes, je n’aurais pas eu la force de venir à bout de ce long cauchemar. J’espère un jour pouvoir reprendre mon travail d’éducatrice spécialisée avec des personnes porteuses de handicap. Je crois que j’ai gagné en empathie par rapport aux personnes fragilisées."

Kevin

Kevin

Kevin (40) a perforé une conduite de gaz lors de travaux d’excavation en 2010, causant ainsi une explosion. « Tous les ans je me rends à la cure thermale de Spa organisée par la Fondation des Brûlés afin d’offrir mon témoignage aux personnes souffrant de brûlures récentes. Il y a une vie après l’accident. On peut mener une vie heureuse avec des brûlures. Le chemin est long, mais il ne faut pas perdre courage. Pour moi, il était très important de retrouver mon indépendance, de reprendre le cours de ma vie et le travail. Dans ma cabine de pilotage je me sens libre. Je vis de façon beaucoup plus consciente. Je profite de l’instant présent et des petits bonheurs de la vie. »

Alexander

Alexander

Alexander (31) s’est retrouvé dans une mer de feu lors du nettoyage d’un silo. " Je ne reste pas enfermé dans cette situation et je me concentre sur les aspects positifs de la vie. Les brûlures font désormais partie de ma vie, mais elles ne m’empêchent pas d’aller de l’avant et d’être heureux. Mon amie Valérie et moi vivons ensemble depuis peu. Nous attendons avec impatience de vivre notre nouvelle vie. Nous sommes heureux d’avoir encore la chance de pouvoir créer une petite famille. "

Joelle

Joelle

Dans la cuisine de Joëlle (41), la casserole a pris feu et elle s’est renversée sur ses jambes. "J’ai traversé plusieurs phases: la honte, le déni, la frustration … et enfin l’acceptation. Mes cicatrices font partie de mon histoire, de mon identité. Il est très important de réussir à se trouver belle, même après un tel accident. Aujourd’hui, quand je porte ma robe rouge préférée, j’assume pleinement mes jambes."

Marc

Marc

Marc (48) a été gravement brûlé aux mains et aux jambes à cause d’une explosion de gaz à son lieu de travail. "C’est le genre d’accident qui peut toujours arriver. J’ai très vite accepté mon état. La Belgique offre réellement les meilleurs soins possibles en matière de brûlures. Le processus de guérison est long, il vous faut cultiver le respect du temps et de votre propre corps. Même si je suis une personne optimiste, il est de temps en temps nécessaire de pouvoir se plaindre, d’exprimer ce qu’on a sur le cœur."

François

François

Effectuant un saut en parachute, François (30) a touché des câbles à haute tension. "Mon cœur s’est remis à battre tout seul. On peut comparer cela à une deuxième naissance. Au réveil, j’étais entièrement paralysé. Je ne pouvais plus respirer, avaler, parler de façon autonome … j’ai dû réapprendre tout. Au début, le sentiment de dépendre continuellement des autres est dur à digérer. Je fais énormément d’exercices afin de récupérer le maximum de mes capacités. Je repousse mes limites en permanence. Ma chaise roulante est devenue une partie de moi. Néanmoins, j’arrive déjà à parcourir une petite distance en marchant. J’ai beaucoup de chance d’être en vie. J’en profite chaque jour."

Sylvia

Sylvia

Sylvia (63) s’est brûlée dans sa cuisine à cause d’une bouilloire électrique trop remplie. "L’eau bouillante est sortie, ça a fait l’effet d’une explosion. C’était un cauchemar. J’ai vu la mort en face. J’ai pleuré pendant deux mois, tellement j’étais en état de choc. J’ai lutté contre la douleur avec des mantras et des exercices de respiration. Je suis infiniment reconnaissante aux équipes qui m’ont sauvée. Je pense non seulement à leurs soins précieux, mais aussi à leur engagement humain. La Fondation offre un réel accueil, un soutien moral qui donne de l’espoir pour la vie après l’accident. Je poursuis ma vie avec encore plus de force et plus de foi."

Florent

Florent

Florent (31) a été atteint de fasciite nécrosante. "Ça a commencé par une petite gêne aux cuisses. Très vite, j’ai ressenti des douleurs insupportables dans les jambes. Après la détection de la bactérie, on m’a opéré pendant une semaine, non-stop. J’ai eu la chance de bénéficier du magnifique soutien de ma compagne et de ma famille. C’est ce qui m’a donné la force d’avancer. Le personnel de Legs Go, une organisation qui finance les lames de course et les chaises d’athlétisme, m’a motivé à me lancer dans les triathlons. J’ai l’ambition de participer à l’Iron Man. M’imposer des défis est une chose qui m’aide à faire des progrès. Même avec un handicap, rien n’est impossible. Celui qui a la volonté et l’envie peut soulever des montagnes."

Ben Salem

Ben Salem

Ben Salem (69) s’est brûlé quand le butane d’une bouteille à gaz a formé une poche et a explosé. "La guérison est difficile. On souffre beaucoup. Mais je suis courageux. La force mentale permet de relativiser la douleur. ll faut de la volonté et de la patience. Le Centre de Brûlés à Neder-Over-Heembeek fait partie des meilleurs au monde. L’équipe des soignants était merveilleuse, tout comme l’équipe de la Fondation des brûlés pendant la semaine de cure à Spa. Ça m’a fait du bien d’y rencontrer d’autres brûlés. Il existe une complicité entre les victimes. On ne se sent plus seul."

Ragna

Ragna

Ragna (41) a survécu à une attaque à l’acide. "Je suis en vie. On m’a offert une deuxième chance. Cela ne sert à rien de continuer à se plaindre. Pour le moment, je suis toujours en plein traitement. L’équipe d’Oscare est vraiment formidable. En plus, cela m’a fait du bien de pouvoir rencontrer d’autres personnes brûlées. Là, j’essaie de toutes mes forces de récupérer le maximum de mes capacités fonctionnelles. Pour ma fille Emily, l’année a été compliquée. Elle a eu très peur. Au premier coup d’œil, c’était le choc, mais à présent, elle est la première à s’être habituée à mon nouveau visage. Ensemble, nous allons y arriver."

Monique

Monique

Monique (63) s’est brûlée en nettoyant ses foulards à l’essence. "Les soins sont pesants, mais il faut persévérer. Quand on voit que les cicatrices guérissent, qu’on retrouve son visage, qu’on peut reprendre ses activités, c’est le bonheur. Grâce à ma famille, j’ai pu redémarrer dans la vie. Avant, j’étais infirmière et je passais mon temps à m’occuper des autres. Je profite du temps supplémentaire dont je dispose maintenant pour faire des choses que j’aime, des activités liées à ce qui me touche : la nature, mes chiens, mes petits-enfants."

Alexander & Valerie

Alexander & Valerie

À la suite d’une explosion de poussière s’étant produite lors du nettoyage d’un silo, Alexander (30) s’est trouvé au centre d’un grand incendie, dans lequel l’un de ses collègues s’est tué. Pendant la période difficile suivant l’accident, sa compagne Valerie (23) ne l’a quitté à aucun moment. "Le plus dur, c’était l’incertitude – allait-il survivre, comment serait-il s’il s’en sortait, serait-t-il toujours le même homme que celui que j’aimais? Heureusement, j’ai immédiatement reconnu mon amour lorsqu’il s’est réveillé après un coma de plusieurs mois. Il fait tout ce qu’il peut pour progresser le plus vite possible. Aujourd’hui, il nous est de nouveau possible d’évoluer en tant que couple. Nous sommes optimistes, même si nous nous rendons compte qu’il nous reste un long chemin à parcourir. Depuis peu, nous vivons ensemble. Cela fait du bien, même s’il m’arrive toujours d’être submergée par les émotions."

Jérome

Jérome

Jérôme (22) s’est électrocuté dans une cabine à haute tension. Il a reçu une décharge d’une force équivalente à la dose mortelle multipliée par 22. "Dès le début, je suis resté positif. C’est un miracle que je sois toujours en vie, que je sache encore tout faire. Je me débrouille au mieux. Lorsque les cicatrices seront guéries, je recevrai une prothèse de bras ainsi qu’une nouvelle main. Je pourrai alors reprendre une vie normale. Mon papa est formidable. Il est toujours à mes côtés, c’est pour moi un soutien permanent."

Adnan

Adnan

Adnan (43) travaillait au garage lorsqu’une fuite de GPL a provoqué une explosion. "Initialement, les médecins ne me donnaient aucune chance de survie. La foi ainsi que la volonté de retrouver ma famille m’ont donné la force nécessaire à la survie, à la persévérance. Mon épouse et mes enfants m’ont soutenu de façon incroyable. Au début, j’ai énormément souffert. Ce n’est que maintenant que je commence à me sentir à nouveau heureux. Ayant compris que les petits camarades de classe de mes enfants se posaient un tas de questions, je suis allé leur parler en classe. Les enfants m’ont posé toutes sortes de questions, se sont rapprochés de moi pour découvrir mes cicatrices. Cela nous a tous libérés: mes enfants, leurs amis et aussi moi-même."

Matou

Matou

Matou (28) a été brûlée à cause d’une explosion dans une habitation. "Au début je me suis isolée du monde extérieur. Il faut traverser des phases mentales différentes. Après un certain temps, j’ai eu le courage de quitter la maison. Maintenant, je n’ai plus peur du regard des autres. Je suis fière de mon corps et je considère mes cicatrices comme des tatouages. J’ai commencé ma propre ligne de vêtements. Je conçois et vends des robes. C’est grâce au soutien de ma famille et grâce à ma pulsion de vie forte que j’arrive à prendre la vie du bon côté. J’aimerais aussi beaucoup développer une fondation des brûlés en Afrique de l’Est. Il n’est jamais trop tard pour entreprendre quelque chose."

Yann, Brecht, Jan, Johnny & Michiel

Yann, Brecht, Jan, Johnny & Michiel

Yann, Brecht, Jan, Johnny et Michiel ont participé comme figurants à l’Opéra de Mozart « La Flute Enchantée » au théâtre de La Monnaie. Sur scène, avec les chanteurs de l’Opéra, ils représentent les survivants du feu. Ils sont accompagnés de cinq dames aveugles, qui représentent les survivantes de l’obscurité. "Se retrouver sur la scène, partager sa propre histoire, recevoir le soutien et la sympathie de toute l’équipe et du public est réparateur. C’est une expérience unique de participer à une telle production artistique et de rencontrer un tel nombre de personnes différentes."

Alycia

Alycia

La casserole a pris feu tandis que Alycia(36) cuisinait. "La première année, j’ai voulu me cacher et me tenir à l’écart du monde. La guérison des plaies m’a aidée à sortir à nouveau. J’ai repris le cours de ma vie. Bien que ce ne soit pas facile en tant que maman, célibataire je m’efforce de regarder les côtés positifs de la vie. J’ai débuté une activité de tatoueuse et j’aimerais aider les personnes en leur donnant des conseils pour tatouer ou camoufler leurs cicatrices."

Clémentine

Clémentine

Clémentine (32) a été victime d’une agression. Son kinésithérapeute Christophe l’a suivie de près depuis le début. "Il est un peu mon sauveur dans l’obscurité. Je peux à nouveau utiliser ma main grâce à ses massages quotidiens. Il accomplit son travail avec beaucoup d’amour et une bonne dose d’humour. Je suis chrétienne. Je remercie Dieu d’être encore en vie et je refuse de m’apitoyer sur mon sort. Ma force s’appuie sur ma faiblesse et j’espère pouvoir être une source d’inspiration pour les autres. J’ai un autre regard sur les choses et la vie maintenant. Avant, j’étais obsédée par l’aspect physique ; maintenant je sais que la véritable personne est à l’intérieur."

Jaana

Jaana

Jaana (46) a été gravement brûlée pendant les attentats terroristes de Maelbeek le 22 mars 2016. Elle était alors enceinte de 6 mois et demi. Les services d’intervention l’ont amenée aux urgences de la Clinique Saint Jean à Bruxelles. Dans un moment de grand chaos et de tension immense le Dr. Amuli décide de pratiquer une intervention en urgence. C’est grâce à cette décision que ses mains ont pu être sauvées. Deux mois plus tard, Jaana a donné la vie à une ravissante petite fille "Maylie, qui est née en bonne santé. ‘Je suis éternellement reconnaissante à tous ceux qui m’ont aidée. Pour ma petite fille Maylie et moi, la vie a été plus forte."

David

David

David (45) a été percuté en moto par une voiture qui a explosé. Il a non seulement été très gravement brûlé, mais a aussi été amputé d’un bras et des deux jambes. Cela n’a pas eu raison de son instinct de battant et de son optimisme. "Le contact avec d’autres victimes d’amputations et de brûlures m’a déjà beaucoup aidé. L’état d’esprit est très important : la manière dont on se voit soi-même, ce dont on est capable et comment il y a moyen de s’améliorer encore. J’ai accepté ma nouvelle vie. Je marche avec deux nouvelles prothèses dont une avec un genou électronique et des capteurs au niveau de la cheville et du pied. Je vais au cinéma et au fitness. Je cherche une façon de redonner du sens à ma vie. Peut-être en témoignant de mon histoire personnelle auprès d’autres compagnons d’infortune."

Cindy

Cindy

Cindy (36) a été brûlée en allumant son poêle. Lucie, son infirmière, a été son réconfort, son roc durant son hospitalisation. "Même quand j’étais dans le coma, Lucie me parlait, elle m’expliquait ce qu’elle allait me faire et ce qui allait se passer. Cela me rassurait. En tant que jeunes femmes, nous nous comprenons bien et nous avons des centres d’intérêts communs. Mes brûlures sont récentes et cela reste un combat quotidien. On ne peut pas baisser les bras et l’amélioration se fait pas à pas. La semaine de Cure Thermale à Spa m’a changée. Je suis arrivée en pleurant, mais au contact des autres, grâce au soutien et au courage que l’équipe et les patients m’ont donné, je suis sortie transformée. Cela m’a aidée énormément."

Gaël & Tania

Gaël & Tania

Le sapin de Noël de Gaël (39) et Tania (38) s’est transformé en torche en un rien de temps à cause d’un feu d’artifice. Gaël a couru dehors avec le sapin en feu. Tania n’a pas quitté le chevet de Gaël pendant les semaines qui ont suivi. "Ne sachant pas s’il allait survivre, si ses mains pouvaient être sauvées, s’il allait se réveiller du coma dans lequel il était maintenu… Cela a été un horrible cauchemar. Quand Gaël a pu rentrer à la maison le véritable travail a commencé : soins des plaies, kiné, opérations, consultations… Nous avions l’impression d’être complètement isolés et d’être les seuls à devoir traverser ces tourments. La cure à Spa a représenté un tournant. Nous y avons rencontré d’autres personnes dans la même situation que nous, avons pu observer les différentes phases, avons été accompagnés et aidés de manière fantastique. Nous entrons dans une nouvelle phase. Les opérations et la revalidation sont plus ou moins derrière nous et nous pouvons à nouveau aller de l’avant. Je l’appelle en plaisantant ‘Mon nouveau mari’."

Eddy

Eddy

Des gaz de compression se sont échappés dans un espace réduit alors qu’Eddy (64) isolait des aérosols, provoquant ainsi une explosion. ‘Le souvenir le plus marquant est le souci sincère et l’humanité du personnel du Centre des Brûlés de Neder-Over-Heembeek. On fait vraiment partie d’une grande famille. Le docteur Pierlot a été présente dès le début. Elle m’a donné de bons conseils, insistait pour que je fasse les exercices conseillés, n’a jamais arrêté de m’encourager. Nous avons aussi beaucoup ri. Je garde le moral grâce aux soins fantastiques que je reçois de mon épouse, de ma famille, de mes amis. Je suis retourné au travail à mi-temps depuis peu. Je ne m’en fais plus pour des futilités.’

Yasr

Yasr

La moto de Yasr (38) a pris feu quand il a été percuté par une voiture qui quittait un parking. Son pied a été gravement brûlé pendant l’accident. ‘Sophie la kinésiste a été la première personne à me remettre sur pieds et à me réapprendre à marcher. Elle est très gentille et m’encourage inlassablement. Grâce à la kiné, j’ai récupéré un pied plus mobile et plus sensible. Je suis un optimiste. Je suis content d’avoir survécu. Mais il faut reconnaître que la vie est devenue bien plus difficile, surtout quand il faut affronter cela tout seul. Ce n’est pas évident de trouver un job et de boucler ses finances. Je réalise que je ne récupèrerai jamais mon pied d’avant. Ce serait plus facile pour moi d’accepter cela si la partie adverse me reconnaissait comme victime. Le procès est toujours en cours’

Laetitia, Antoine & Alex

Laetitia, Antoine & Alex

Laetitia (29), Antoine (29) et Alex (3) ont été surpris par un énorme retour de flamme alors qu’ils étaient invités à un barbecue. Par chance, les brûlures d’Alex ont vite et bien guéri. Laetitia est restée hospitalisée plus de 6 mois et il lui reste un très long chemin d’opérations et de revalidation à parcourir. ‘Nous essayons de rattraper le temps perdu, surtout en ce qui concerne Alex. J’ai malheureusement raté ses premiers pas. Nous tentons d’être toujours là les uns pour les autres et de rester concentrés sur les choses importantes de la vie. Nous nous comprenons mieux du fait d’avoir subi cet accident ensemble. Cela nous a renforcés en tant que couple. Ce n’est pas facile de sortir à l’extérieur et d’être confrontés à la réaction de gens. Heureusement ma famille, mes amis et les personnes de la Fondation sont toujours là pour me donner à chaque fois le courage nécessaire.’

10.000

Incendies domestiques par an

340.000

Soutien financier aux patients

300

Ateliers de prévention par an